Archive Liste Typographie
Message : Re: Histoire de faire hurler J. Melot & Schlechtbleibung

(Jef Tombeur) - Vendredi 15 Février 2002
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: Histoire de faire hurler J. Melot & Schlechtbleibung
Date:    Fri, 15 Feb 2002 13:33:09 +0100
From:    "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>

----- Original Message -----
From: "Nils Gesbert" <nils.gesbert@xxxxxx>

> > (peut-être pas au point d'hurler ma joie, tout de même...).
> On ne dit pas plutôt « de hurler » ?
>
Oh, quand on hurle, on dit "d'huler"...
Tentez de hurler vraiment en prononçant "Et vous ne m'empêcherez pas
de hurler que je déteste les (brocolis, avaricieux, ceux qui
emploient et/ou, bref, ce que vous voudrez) !".
Comment ? Qu'ouïe-je ? Mais, c'est pas un hurlement, ça !
Allez, recommencez plus fort !
Une certaine emphase est possible : "Et vous ne m'empêcherez pas
de... HURLER que je déteste, etc."
Mais c'est pas très spontané. Effet théâtral...
J'attends le Ramat 2002 pour vous répondre...
Dans le 2000, pour apostrophe, je n'ai pas trop été apostrophé par
ce que vous relevez...
D'ailleurs, pour "haïr" (présent dans le Ramat), remarque similaire
à ci-dessus...
Aurel Ramat a bien évidemment tout bon : même si on hurle "je te
hais !" ou "je te haïs !" sera plus souvent entendu que "je t'hais
!", "je t'haïs !" (notez que, lorsqu'on hurle, on dit et prononce
très souvent n'importe quoi).
Même chose pour huer... "Je hue Robert Hue !" (ûh, ûh... Rien contre
ce monsieur, mais c'était trop tentant).
Mais j'écrirais "j'hue Robert Hue de se manier le train (des
équipages)".
Néron, parlant à son cheval, d'ailleurs, prononçait plutôt ûh que
hue (un de mes faux célèbres, l'intégrale de l'enregistrement des
conversions entre Néron et son cheval le prouve).
Bon, allez, et ne hurlez plus ! ;-)