Re[2]: petites capitales

[Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Alain Hurtig écrivit :


AH> Tous les fils sont comme ça, mon cher : ils s'effilochent.

même celui de l'existence, snif.

AH> En fait, le problème (y compris la question de l'interlettrage, nécessaire
AH> ou pas) a été magistralement réglé par Olivier Randier, dans un Opus
AH> intitulé :
AH> « Derechef que la petite capitale est moins haute que la grande »

hein ?? tu l'as trouvé où ce titre ? -))))

AH> (sacré
AH> Olivier !), qu'on consultera avec intérêt et étonnement à ;
AH> http://listetypo.free.fr/micro/petites_caps.html

AH> Ce que moi je trouve bizarre, c'est que personne n'y ait fait allusion !


 C'est qu'il aurait conclu par avance le débat, et nous voulions en
découdre (le fil, toujours lui) impérativement... En tout cas, ça
permet de constater qu'on ne change guère. Les images de cette page sont
parfaites pour éclairer la discussion qui a eu lieu, et la démonstration
assez convaincante. À un détail près : il est impossible ou du moins
très pénible de composer avec des corps différents sur une même ligne.
Si on frappe des capitales d'un plus petit corps sur une matrice
spécifique pour faire de fausses petites caps, il n'y a aucune raison de
ne pas ajuster les approches au passage. De plus, le semi gras ne devait
pas exister souvent au plomb...

En fait, je trouve l'exposé d'Olivier très convaincant pour expliquer ce
qu'on a comme polices numériques : on fait un maigre et un gras, on
interpole pour avoir un semi-gras, et on fabrique les petites caps comme
réduction du semi-gras, sans pouvoir aller jusqu'à la hauteur d'x, et on
se retrouve avec ces « grands frères » des bdc environnantes. Bref, on
s'arrange.

Maintenant, la confusion « petites caps » / « caps petites » d'un côté
ou l'autre de l'Atlantique pourrait s'expliquer par une tradition latine
de graver des petites caps et l'utilisation de corps ou de poinçons plus
petits ailleurs. Faudrait comparer les catalogues de fondeurs (genre
ATF/Berthold/Peignot...)

-- 
Cordialement,
 Thierry