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Message : Re: [typo] Abréviation mn ou min ?

(Jacques Melot) - Dimanche 12 Janvier 2003
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Subject:    Re: [typo] Abréviation mn ou min ?
Date:    Sun, 12 Jan 2003 16:13:48 +0000
From:    Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>

 Le 12/01/03, à 16:44 +0100, nous recevions de Patrick Cazaux :

le 12/01/03 16:13, Jacques Melot écrivait :

   Vous n'y trouverez pas non plus l'abréviation de tout mot que vous
 estimerez utile d'abréger, et que vous abrégerez donc, s'il est
 possible de le faire, en utilisant les règles générales de formation
 des abréviations (appl. pour application, méth. pour méthodes, min.
 pour minute, etc.).

D'accord. Mais dans ce cas précis, aucun intérêt d'inventer une abréviation
qui se trouve être plus longue d'un signe que le symbole officiel.



Ô que si il y en a un ! De plus il ne s'agit pas d'inventer une abréviation, mais de la former et de l'utiliser. L'abréviation « min. » n'a pas d'existence autre qu'extemporanée, pas plus que « appl. », « méth. ». Dans le cas d'un mot plus long, plusieurs abréviations seront d'ailleurs possibles, le contexte déterminant le choix de la meilleure pour la circonstance. Lorsque, par exemple, en botanique on a citer de nombreuses des noms d'espèces appartenant pour beaucoup à un même genre, il est d'usage d'abréger systématiquement le nom de ce genre. Dans un article consacré uniquement au genre Cortinarius, on écrira Cort. saginus et même C. saginus au lieu de Cortinarius saginus. Dans un article plus large ou l'on cite aussi des espèces des genres Corticium et Clitocybe, on emploiera alors Cortin. pour Cortinarius.

Pour en revenir à ce que vous écriviez, l'intérêt... n'oublions pas qu'il s'agit ici d'un forum consacré à la typographie... l'intérêt, donc, est qu'il existe des règles et que, dans l'intérêt de la stabilité, il n'est pas bon de prendre des décisions qui, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, auront pour effet de favoriser une déréglementation où personne n'a rien à gagner.

   Jacques Melot


Les jeux intellectuels ont des limites dans la réalité concrète. Mais je vois que la
sodomisation des diptères est un sport en vogue dans les brumes nordiques.

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Patrick Cazaux
Cadratin
patrick.cazaux@xxxxxxxxxxx