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Message : Re: [typo] cochin et clarendon (Jean-François Roberts) - Samedi 03 Juillet 2004 |
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Subject: | Re: [typo] cochin et clarendon |
Date: | Sat, 03 Jul 2004 03:08:46 +0200 |
From: | Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx> |
> De : Olivier Randier <olivier.randier@xxxxxxx> > Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx > Date : Fri, 2 Jul 2004 22:32:20 +0200 > À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx > Objet : Re: [typo] cochin et clarendon > > (...) > >>> Je ne comprends pas : d'un côté, vous dîtes que la Fraktur est le nom >>> générique, de l'autre, vous distinguez Fraktur, Gotisch, Rundgotisch >>> et Schwabacher comme des catégories distinctes d'un ensemble (que >>> vous appelez comment ?) >>> Je ne suis pas sûr que le lecteur s'y retrouve mieux. >>> Personnellement, il me paraît raisonnable de parler de gothiques au >>> sens général (le seul connu par le lecteur français moyen) et de >>> préciser textura, Fraktur, Schwabacher, rotunda. C'est la >>> terminologie de Mediavilla, par exemple. >> >> J'ai voulu faire vite. Ce que le français nomme paresseusement "gothique" >> renvoie en fait à des types divers de caractères, bien différenciés en typo >> allemande. Pour l'ensemble de ces caractères, on parle, en termminologie >> germanophone rigoureuse, de "lettres allemandes" (deutsche Buchstaben), ou >> d'"écriture brisée" (gebrochene Schrift), par référence au ductus de ces >> lettres. C'est cette dernière appellation que reprend la norme allemande DIN >> 16518, qui codifie la classification des caractères. Je passe rapidement sur >> l'ouvrage désastreux (je pèse mes mots... mais il est vrai qu'au pays des >> aveugles, les borgnes hémiplégiques sont rois) de Mediavilla, qui ne va tout >> de même pas dicter la terminologie, parfaitement établie et codifiée, de la >> typo allemande ! >> >> D'autant que ce que le français nomme "gothique" évoque en fait une typo se >> rapprochant beaucoup plus de la "black letter" anglaise que du Gotisch >> allemand - et aux antipodes du Fraktur ! On empile alors le non-sens sur le >> contresens... > > Ce que le français nomme « gothique » se résume en effet bien souvent > à l'enseigne de sa boulangerie ou de sa charcuterie, souvent en Old > English. > > Mais le français identifie comme « gothique » aussi bien une textura, > une schwabacher qu'une batarde bourguignone. Le terme est beaucoup > plus générique en français et désigne l'ensemble des écritures > européennes d'une période donnée, qui ont un certain nombre de > caractéristiques communes, même si elles sont dans le détail très > différentes. Que le terme « gothique » soit inadapté à la description > des écritures allemandes, notamment à cause de l'interférence avec > les termes Gotisch et gotique, j'en conviens aisément, mais > Mediavilla s'adresse à un public francophone, pour lequel ces > interférences n'existent pas, et pour traiter des écritures > européennes, pour lesquelles le recours à une terminologie > strictement allemande me semblerait tout aussi inadapté. Ou quel > terme auriez-vous voulu qu'il employât ? > Le français n'ayant pas gardé de tradition de typo en "caractères brisés" - sauf à titre pittoresque, en particulier dans le romantisme franco-français, qui voyait là un excellent pendant typo du style trobadour... les Français, donc, ont gardé le terme polémique, et dérogatoire, de "gothique". Comme ça ne sert que très peu en pratique, ça n'est pas trop rédhibitoire... Mais dès qu'on parle des traditions étrangères, ou européennes en général, il faut plus de rigueur dans les termes. D'abord, parce qu'il n'y a jamais eu de "gothique" (en admettant le terme pour l'instant) *générique*. Que les traditions divergent suivant les époques et les pays (tout comme l'architecture...). Ce n'est pas un hasard si les Anglais, qui ont gardé ce type de caractère en titraille, ou pour certaines parties de textes liturgiques, se sont bien gardés d'appeler ça du "gothic" : c'est de la "black letter". Quant à "gothic", il désigne en effet, en nomenclature US (mais non GB !) les linéales ! J'ai dit que ce terme était polémique. Pour s'en convaincre, il suffira de lire attentivement ce que dit Martin Bormann dans la circulaire (à usage interne : "non destiné à la publication") ou il balaye la tradition typo Fraktur. (C'était en effet une circulaire, et non un décret. Mais, venant du chef d'état-major [Stabsleiter] du lieutenant du Guide [Stellvertreter des Führers] Rudolf Hess, ça avait valeur immédiate et sans refus d'obtempérer envisageable. D'autant que la décision était expressément présentée comme venant du Guide en personne. En tout cas, les spécialistes allemands de la question évoquent généralement ce texte comme le "décret sur l'écriture [ou "décret sur la typo" : Schrifterlaß]".) Que disait Bormann, donc, en ce 3 janvier 1941 ? "Considérer l'écriture dite gothique [ou : "les caractères dits gothiques" : Die sogenannte gotische Schrift] comme une écriture allemande [ou : "comme des caractères allemands"] est erroné. En réalité, l'écriture dite gothique consiste en lettres juives Schwabacher [besteht aus Schwabacher Judenlettern]. De même que, par la suite, ils se sont mis en possession des journaux, les Juifs établis en Allemagne, lors de l'introduction de l'imprimerie [bei Einführung des Buchdrucks], ont pris possession des imprimeries et c'est ainsi que survint en Allemagne la forte influence des lettres juives Schwabacher. "Ce jour même, le Guide [der Führer], en conversation avec M. le chef d'Empire Amann et M. l'imprimeur-propriétaire Adolf Müller [mit Herrn Reichsleiter Amann und Herrn Buchdruckereibesitzer Adolf Müller], a décidé que l'écriture Antiqua [ou : "les caractères Antiqua" : die Antiqua-Schrift] devra dorénavant être désignée comme écriture standard [ou : "comme caractères standards" : als Normal-Schrift]. Par la suite et progressivement, l'ensemble de la production imprimée devra être convertie en ces caractères standards. Dès que cela sera possible pour ce qui est des livres d'école, on n'enseignera plus dans les écoles de village et dans les écoles primaires que l'écriture standard. "L'utilisation des lettres juives Schwabacher par les administrations cessera désormais. Les documents et plaques nominatifs pour les fonctionnaires, agents et employés, les plaques de rues, etc. ne seront désormais plus réalisés qu'en caractères standards. "Par délégation du Guide, M. le chef d'Empire Amann transposera en premier lieu tout journal ou périodique ayant déjà une diffusion à l'étranger, ou dont on souhaite une diffusion à l'étranger, en caractères standards." Signé : M. Bormann Pour l'original allemand en fac-similé : http://www.altearmee.de/bormann.JPG (site sur l'armée allemande du IIe Reich - de la Belle Epoque, donc -, avec une section sur l'écriture : http://www.altearmee.de/schriften.htm ) ou : http://www.joern.de/borm.gif ou encore : http://www.ligaturix.de/bormann.htm Précisons que A. Müller était l'imprimeur de l'organe central du NSDAP, le _Völkischer Beobachter_. Max Amann était "chef d'Empire" ("Reichsleiter") pour la presse du NSDAP et directeur des éditions centrales du NSDAP (le parti nazi : Nazionalsozialische Deutsche Arbeiterpartei - parti allemand national-socialiste des travailleurs). On constate pusieurs choses, à la lecture de ce texte. D'abord, dès qu'il s'agit de condamner la typo Fraktur, le mot "Fraktur" n'apparaît plus : c'est le "gothique" qui est désigné. Et, pour la justification idéologique, c'est le Schwabacher qui est affublé de la qualification de "lettres juives". Or, ce terme "gothique" ("gotisch") faisait l'objet d'enjeux importants au sein de la nébuleuse nazie. Il serait intéressant de voir ça de plus près... Ensuite, on constate également un intérêt pour la diffusion à l'étranger, en effet. Mais ça n'est absolument pas présenté comme un motif premier. Mais Hitler, il est vrai, s'était déjà exprimé en ce sens en 1934, au congrès du Parti (Reichsparteitag) : "Eure vermeintliche gotische Verinnerlichung paßt schlecht in das Zeitalter von Stahl und Eisen, Glas und Beton, von Frauenschönheit und Männerkraft, von hochgehobenem Haupt und trotzigem Sinn ... Unsere Sprache wird in hundert Jahren die europäische Sprache sein. Die Länder des Ostens, des Nordens wie des Westens werden, um sich mit uns verständigen zu können, unsere Sprache lernen. Die Voraussetzung dafür: An die Stelle der gotisch genannten Schrift tritt die Schrift, welche wir bisher die lateinische nannten ..." (Reproduit dans le _Völkischer Beobachter_, n° 250, 7 septembre 1934.) "Votre prétendue intériorité gothique convient mal à l'ère de l'acier et du fer, du verre et du béton, de beauté féminine et de force masculine, de la tête tenue bien haute et de l'esprit de défi... Notre langue sera dans cent ans la langue européenne. Les pays de l'Est, du Nord comme de l'Ouest, pour s'entendre avec nous, apprendront notre langue. La condition pour cela : Au lieu et place de l'écriture dite gothique viendra l'écriture que nous qualifiions jusqu'à présent de latine..." On l'a compris : dans la nébuleuse nazie, Hitler représentait l'élément moderniste, industrialiste et national-capitaliste (technocratique, si on veut : cf. A. Speer) - mais sachant admirablement se servir des aspirations national-populistes ("Völkisch") et national-socialistes (cf. les SA...), non moins que du courant des anciens combattants (les anciens corps francs de l'après-guerre et le Stahlhelm : "Casque d'acier") et des mystiques du gothisme, de l'indo-européisme et de l'ancienne Germanie (la Swastika ou croix gammée, les runes et les SS...). Pour les deux textes transcrits : http://www.schreibereien.de/fraktur-verbot.0.html ou : http://home.arcor.de/lutz.schweizer/schrifterlass.html On comprend la tension entre école traditionnaliste et modernisme. Mais d'où vient l'argument qui - un peu plus de six ans plus tard - finira par l'emporter : à savoir, la judéité intrinsèque du Fraktur ? Argument si peu solide que son caractère scabreux - et passant mal auprès d'un mouvement nationaliste faisant appel à la "germanité" - justifiait sans doute la mention "à ne pas divulguer" de la fameuse circulaire, au dire des spécialistes (cf. Peter Rück : "Die Sprache der Schrift - Zur Geschichte des Frakturverbots von 1941" ["Le langage de l'écriture - Sur l'histoire de l'interdiction du Fraktur en 1941"], in J. Baurmann [dir.] et al., _Homo scribens. Perspektiven der Schriftlichkeitsforschung, Max Niemeyer Verlag, Tübingue, 1993, p. 258). Le dernier site cité (site de Lutz Schweitzer, spécialiste - à la retraite - de normalisation à l'ITU, puis au DIN, notamment en matière de graphisme, de symboles et de typo) apporte de nombreuses précisions intéressantes (y compris la référence que je viens d'indiquer), dont celle-ci : Hitler, on l'a vu, avait pris sa décision "en conversation avec [...] M. l'imprimeur-propriétaire Adolf Müller". Et ce A. Müller était l'imprimeur du _Völkischer Beobachter_ - c'est-à-dire _L'Observateur [ou : _Le Guetteur] [national-]populiste_ -, soit l'organe du parti, on l'a vu. Lequel organe, bien entendu, faisait abondamment usage du Fraktur et autre Schwabacher - pour le texte aussi bien que la titraille. Pour l'évolution graphique de la publication, voir les fac-similés en réduction sur le site du Musée historique allemand à Berlin : http://www.dhm.de/lemo/html/weimar/innenpolitik/beobachter/ Pour la grosse titraille, le _Völkischer Beobachter_ affectionnait, en particulier, la police Bernhard-Fraktur (en extra-gras). Or, le créateur de cette police (en 1913) n'était autre que Lucian Bernhard (1883-1972), graphiste et designer, nommé en 1923 professeur d'Art publicitaire (le premier à recevoir ce titre, et cette chaire) à l'établissement d'enseignement du Musée d'arts décoratifs à Berlin - et réfugié aux Etats-Unis depuis l'arrivée au pouvoir des nazis. Car L. Bernhard était juif... De là à penser que A. Müller ne la sentait plus, cette police... (L. Bernhard est d'ailleurs le créateur de nombre d'autres polices, pour la fonderie Bauer notamment, entre autres la Bernhard Antiqua... et, aux Etats-Unis, la Bernhard Gothic - une linéale, donc !) A noter que Luc Devroye, dans sa page sur la typo Fraktur, renvoie d'ailleurs au site de L. Schweitzer, et mentionne sa thèse : http://cgm.cs.mcgill.ca/~luc/fraktur.html Résumons-nous : en réponse à la question posée ("Quel terme employer, pour ces caractères ?"), je répondrai : gothique si on veut (pour situer la chose, éventuellement), mais alors avec la plus grande circonspection, et en passant dès que possible à des termes moins galvaudés, moins connus en France donc, sans doute, mais plus exacts - textura, rotunda, ou bastarda, par exemple, pour les traditions médiévales ; Fraktur, Gotisch, Schwabacher, et autre Kanzlei ou Rundgotisch, pour la typo allemande, Kurrent pour l'écriture de la Belle Epoque, etc. ; black letter pour la typo anglaise... >> Précisons : >> >> On distingue 4 grandes familles, grosso modo dans l'ordre historique de leur >> apparition : Gotisch (gothique textura), Rundgotisch (gothique rotunda), >> Schwabacher (gothique bastarda), et Fraktur. > > Mediavilla ne dit pas autre chose. > >> Quant à la question de l'exportabilité, ou non, de cette forme de typo, on >> peut penser que c'était vraiment le cadet des préoccupations d'un Bormann, >> en ce tout début de 1941, alors que l'Allemagne tout entière semblait faire >> un tabac à l'exportation... Ça me paraît une justification a posteriori >> qu'on a tenté d'apporter pour donner un "sens" à une décision parfaitement >> idéologique, et aucunement économique (et encore moins issue d'un souci de >> ménager les susceptibilités des peuples nouvellement assujettis - pour mille >> ans !). > > Je ne pensais pas à une justification économique ni, évidemment, à un > souci de ménager qui que ce soit. D'après ce que j'avais compris, les > Allemands avaient d'abord tenté d'imposer leur écriture un peu > partout, mais s'étant finalement rendu compte que les peuples conquis > ne comprenaient pas les affiches de propagande et décrets en Fraktur, > avaient décidé d'opter pour l'Antiqua, justifiant leur décision par > l'« enjuivement » de la Fraktur. Il s'agirait donc effectivement > d'une justification a posteriori d'une décision purement idéologique. > Oui et non... A moduler : voir les références données ci-dessus. >> Décret paru sous en-tête du NSDAP (le parti nazi), elle-même impeccablement >> Fraktur ! Le texte lui-même était dactylographié, sur le document d'origine. >> C'est en effet moi qui avait donné la référence internet, il y a peu plus >> d'un an... > > Si vous pouviez la redonner, je ne suis pas sûr d'avoir encore le fichier... > Voir ci-dessus. >> Quant à la propagande totalitaire du camarade Staline, on ne voit pas >> qu'elle ait abandonné le cyrillique pour autant. Ce qui est un obstacle >> pourtant encre plus grand, sans doute, que le Fraktur. > > Je n'ai pas dit que l'URSS avait abandonné le cyrillique, ce qui > serait évidemment une contre-vérité historique. Par contre, la > propagande stalinienne, comme celle des nazis après 1941, a fait > abondamment usage des linéales, sous couvert de modernité. Le succès > des linéales coincide avec la montée en puissance d'idéologies > prétendant à s'imposer au monde entier (y compris du côté > capitaliste, d'ailleurs). Oui enfin... il faut voir du côté des écoles graphiques : suprématistes russo-soviétiques, futuristes italiens, etc. Les partis de masse du XXe siècles on su admirablement se servir de cette esthétique, non moins que des médias modernes (radio, cinéma). Voir la thèse de l'école de Francfort (M. Horkheimer, notamment), sur le facisme et le nazisme comme esthétisation du politique. Les partis communistes en ont fait de même, les socialistes aussi (les trois flèches, dues au Russe Serge Tchakhotine, exilé en Allemagne dans les années 30 !). Voir l'étude de Serge Tchakhotine, _Le Viol des foules par la propagande politique_. Voir également l'étude classique de Wilhelm Reich sur la _Psychologie de masse du fascisme_... > >> En tout état de cause, vous l'avouez vous-même, même en Antiqua, >> vous n'en comprenez pas mieux l'allemand qu'en Fraktur. Vous voyez >> la fragilité de l'argumentation ! >> D'autant que, ainsi que je l'ai rappelé, la typo allemande, même en >> tradition Fraktur, a *toujours usé exclusivement de la typo Antiqua pour les >> langues étrangères*, qui ne devaient jamais être saisies en "lettres >> allemandes" ! > > Êtes-vous certain de cela pour l'époque considérée ? Et pour la > propagande à l'étranger ? > Oui : il est constant, dans toute l'histoire de la typo Fraktur dans le domaine germanique, que seule l'Antiqua pouvait servir pour les mots étrangers (non germanisés, bien sûr), là ou nous userions de l'ital. pour les mots non francisés. >> D'où la vanité de croire que ça serait "pour mieux se faire comprendre à >> l'étranger" que Bormann aurait décrété que la typo *de l'allemand* devait >> passer à l'Antiqua. > > Je suis d'accord sur la raison idéologique, mais, si ce n'est pas > pour mieux imposer ses décisions à l'étranger, pourquoi ? > Voir la position de Hitler, ci-dessus... >> Quant au caractère "simplificateur et globalisant" de la typo issue du >> Bauhaus... disons que j'en doute fortement. Même si on est rationaliste >> (mais le Bauhaus était-il rationaliste ? Dans son ensemble, certainement >> pas. Ou alors d'une façon bien spécifique, et parcellaire.) Mais regardez >> donc les affiches de propagande allemandes des années 1920 et 1930. On voit >> des affiches communistes en Fraktur, et des affiches nazies en Grotesk... et >> vice-versa, bien sûr. > > Évidemment, on ne modifie pas les habitudes des imprimeurs, même de > façon autoritaire, du jour au lendemain. > Non : c'était une affaire d'esthétique. Et la barrière entre esthétique Fraktur et esthétique Antiqua ne passait pas par les clivages politiques... >> Quant aux affiches de propagande officielles de la fin >> des années 30, elles affectionnaient un type de caractère Rundgotisch >> moderniste non moins "simplificateur et globalisant" (la Tannenberg, en >> particulier). On a pu voir des formes de Fraktur hyper-géométriques... >> (Aufstand, par exemple). Vous en trouverez chez Monotype. > > Mandel fait remarquer que les linéales, notamment les étroites, > doivent autant sinon plus aux gothiques qu'à l'héritage grec. Il s'agit en fait de la Linotype Auferstehung, qui fait penser aux OCR-A et OCR-B. > -- > Olivier Randier
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Bernhard-Fraktur.gif
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- Re: [typo] cochin et clarendon, (continued)
- Re: [typo] cochin et clarendon, buschinger (02/07/2004)
- Re: [typo] cochin et clarendon, Olivier Randier (03/07/2004)
- Re: [typo] cochin et clarendon, Jef Tombeur (02/07/2004)
- Re: [typo] cochin et clarendon, Jean-François Roberts <=
- Re: [typo] cochin et clarendon, Olivier Randier (09/07/2004)
- Re: [typo] cochin et clarendon, Jef Tombeur (10/07/2004)
- Re: [typo] cochin et clarendon, Jean-François Roberts (10/07/2004)
- Re: [typo] cochin et clarendon, Jean-François Roberts (10/07/2004)
- Re: [typo] Schwabacher (était cochin et clarendon), Jef Tombeur (10/07/2004)
- Re: [typo] Schwabacher (était cochin et clarendon), Jean-François Roberts (10/07/2004)
- Re: [typo] Schwabacher (était cochin et clarendon), Jean-François Roberts (11/07/2004)