Archive Liste Typographie
Message : Re: [typo] Erre z'aux Rhums (était : Chinoiserie)

(Jean-François Roberts) - Lundi 19 Juillet 2004
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: [typo] Erre z'aux Rhums (était : Chinoiserie)
Date:    Mon, 19 Jul 2004 00:09:54 +0200
From:    Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>

Bon... je me rends ;)

Néanmoins (et ce nonobstant), une vétille - sans vouloir jouer les
Beckmesser face à cet envol poétique (un problème de compréhension, malgré
la graphie impeccablement franco-boche ? Voir le Charron, alias Wagner, en
ses _Meistersinger von Nürnberg_ - que l'on rendra françaisement par _Les
Maîtres Chanteurs de Nuremberg_). Encore que certains vers de mirlitons
récents - enfin, passons. Voir :

http://membres.lycos.fr/andros/o/msing.htm

Magnifique façon, soit dit en passant, de relativiser un peu les tendances
au repli national...

Une vétille, donc : dire "Trabzon ou Trababzône (Trébizonde), s'impose" est
quand même assez délicieux.

Explication : ici, pas question de translittération - puisque, grâce à Kemal
Père-des-Turcs, le turc (et donc les noms de lieux en Turquie) s'écrit
directement en alphabet latin (avec une lettre spéciale - le "i" sans point
- et quelques diacritiques). Donc, en effet, "Trabzon = Trabzon".

Dans ces conditions, rappeler "Trébizonde" est une simple élégance, ainsi
que l'on écrirait (par exemple) "s'Hertogenbosch (Bois-le-Duc)", ou
"Regensburg (Ratisbonne)".


> De : "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date : Sat, 17 Jul 2004 06:43:39 +0200
> À : <typographie@xxxxxxxxxxxxxxx>
> Objet : Re: [typo] Erre z'aux Rhums (était : Chinoiserie)
> 
> From: "Jean-François Roberts" jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx caché dans
> la penderie ou P. Andries ressortant de l'armoire, je ne sais plus. Et
> importe, je pense, peu (et ferai mieux de penser à m'abstenir).
> To: typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> 
>> Mais n'imaginez pas que personne vous
>> suivra !
> 
> Présomptueux.
> Mais effectivement, vous avez raison.
> Ne vais suivre si puis précéder avec une graphie encore plus tordue.
> Enfin, Comtois, rends-toi compte que votre emploi de personne nie la bonne
> foi.
> Allez, fouette cocher, on monte en neige, et en fiacre !
> 
>> Mais vous allez proposer "chorte" et "cache-flôt".
> 
> Kascheflaô, plutôt.
> Cachez cette cuisse sous autre chose qu'un tchorte, et votre éburnée
> mauvaise foi sous une peau de chat qui rôde ou un tchador franglais.
> 
>> "schlitte"
> 
> Bien descendu !
> Vous gagnez un régime de bonbons saveur de pin sec.
> Gardez nous, avec Tachdjian, tardivement, un de vos chiens pour nos
> chiennes.
> (i-c-i même : http://www.i-c-i.net, en décrypté).
> 
>> les vrais spécialistes ont de moins en moins recours, avec
>> l'omniprésence
>> d'Unicode,  aux translittérations, ils écrivent le mot en arabe, en
>> grec, en cyrillique, etc.
> 
> Oh ! Quel culot ! et un certain reluqueur sait pourquoi j'écris ça.
> Un certain A'rachide Kalif (non, je me moque, mais très gentiment, et je
> sais maintenant pourquoi Goscini avait choisi que son Iznogoud soit le
> vizir d'un calife de la dynastie des Arachids), spécialiste, forcément
> spécialiste, puisque très bien rétribué, va-t-il employer le turc ou
> l'arabe ou l'allemand pour parler de la ligne du Hijab (tiens, zut,
> qu'elle translit. dominante ai-je déjà employée ? Non, voilez moi ça, tout
> ouagon n'est pas o[u]m[m]ey[y]ade, toute montre une Jazz, mais j'en avais
> deux tonnes pour l'ang. Hijaz)  ?
> Il avait utilisé Ardarom.
> Je vous livre l'original tel que reçu...
> 
> _Istanbul to San'a, via Mecca; Istanbul to Kuwait, via Baghdad; and
> Istanbul to Ardarom_
> 
> Après passage au papier d'Arménie, rien. Reste hermétique.
> Ardarom, pas de Zamsé, reste muette (salut, fifille en cci).
> Après envoi de l'Arménie à Jérusalem, merci encore au bin de mon pacha(un
> marin qui a un fils, en dévoilé), tout s'essore, voici ma (sur[e])trad
> détrempée, merci aussi, Laden.
> 
> « Depuis Istanbul, le réseau devait se déployer sur trois axes : Sanaa via
> La Mecque, le Koweït via Bagdad, vers Erzurum et la Perse. »
> 
>> c'est de la simple provocation/
>> mauvaise foi.
> 
> TaLTo ZevMo, vous savez que vous pouvez tj. compter sur moi pour ça.
> Attendez-vous donc à savoir, comme tabouisai la jeune Viève en verve, à la
> radio et sur vergé, que Mohammed Al-Rasheed, spécialiste de l'histoire du
> Procheste septentrionnal emploie donc Ardarom (que j'eusse cru coquillé et
> en TransSylvaniIeuse contrée, mais j'anachronisai raide, subodorai-je), et
> n'emploie pas de spécialiste de la translit. pour nègre, C.Q.F.D.
> 
> Au fait, provok ou hypo-crie-z'y valent peut-être mieux que ce relâché «
> provocation/mauvaise foi » ? ;-)
> 
>> cyrillique, arabe, hébreu, devanagari, ou autre.
> 
> Zonka les apprendre, s'ils s'engagent, c'est pour voir du pays ; les
> autres, justement, n'auront plus qu'à circuler, rien à voir.
> On commence par écrire aussi vil et clair que dans _Le Monde_, et voyez
> l'uniforme de crétine et crétin qui vous camisole à la fin.
> Ce sidi, Messieurs, et ma belle abesse, en toute provoc (cf. _supra_).
> Cela étant, cf.
> http://www.poeticgenius.com/apotheosis_july_aug_2003/natan3-A41.doc
> ou
> http://minilien.com/?xgusYg4XGg
> 
>> Ensuite, si vous croyez que sous prétexte d'Unicode (décidément, vous
>> voyez tout par le petit bout de votre lorgnette, très précise, dans son
>> champ de vision restreint) tout le monde va s'amuser à changer de code
>> clavier au milieu d'un texte...
> 
> Ah, quand on aime, on ne compte pas.
> Et d'ailleurs, pas de mains, pas de bonbon.
> Sur le site d'au-dessus, voyez (lisez) l'histoire du boeuf et du
> pique-boeuf.
> Aussi africaine que Crapaud en Scorpion fait bonne alchimie à lunaison.
> Si Al-Rasheed a un nègre, Amstrong n'est plus noir de peau.
> 
>> De fait, ça pose en général tant de problèmes qu'on préfère éviter.
> 
> Principe de Tombeur pour la translit.
> 1) Ne jamais avoir peur de la facilité ;
> 2) Se rallier au plus grand dénonimkomin, la masse ignare ;
> 3) En rajouter une couche inoffensive, histoire de s'en extirper ;
> 4) Faire cuistre, donc retrouver une ancienne forme, accoler entre
> parenthèses ;
> 5) Faire plus péteux encore, et en un subtil clin aux vrais initiés,
> rajouter la platitude d'usage s'il en est, venant de vous, on aura conclu
> au nième degré (ou, si on n'a vraiment pas compris, on prendra un air
> entendu, comme si on était parvenu au suivant de l'antépénultième degré) ;
> au besoin, inventer total l'arasement qui fait plouc.
> 
> Par l'ex.
> Trabzon.
> Cf. http://www.trabzon.gov.tr/
> Méthode tout le monde, pour que le bas clergé et ses ouailles retrouvent
> le truc sur une carte : Trabzon=Trabzon.
> Méthode de Tombeur pour emmiasser le monde et son suiveur.
> Trabzon=Trabzône (ou autre truc qui fait genre, mais n'empêche pas de
> trouver sur la carte).
> Mais ce n'est pas tout.
> Trabzon ou Trababzône (Trébizonde), s'impose.
> On n'a pas fini.
> Trabzon ou Tra-Bab-zône (l'antique Trébizonde, écoutille sur la Noire).
> Car, je vous fiche mon billet que le vulgum, lui, va vous la jouer terre
> de co-nstrate (normal, il en tient une couche).
> La preuve par le vieux.
> http://www.chris-kutschera.com/Trebizonde.htm
> « balcon sur la mer Noire », et il se croit fort de café turc ?
> Pecus, va ! ;-)
> 
> La méthode a aussi un autre avantage.
> Vous commettez une coquille involontaire ?
> Chacun finit par penser, en son for intérieur, qu'elle fut voulue, et
> qu'on finira bien par en saisir le sens du côté de l'Alamo ou d'Adamo (un
> belgorital qui racontait des histoires françaises).
> 
> Il y a la correctrice, le correcteur vulgaire, qui rame à des clopinettes.
> La traductrice, le traducteur pue-la-sueur, qui s'abaisse jusqu'à moins de
> 0,07 cents d'euro le mot.
> Et la ou le tranzlateur-korrektriz lacanienne ou lacanien, établi depuis
> le siècle dernier, qu'aurait pu louer Vidalin et chanter Fugain.
> Pas le même tarif, pas le même temps passé en trad. ou cor.
> Voyez ma salle d'attente.
> Pleine.
> Voyez combien de temps, elles ou ils attendent.
> La moindre cliente un peu importante a, elle, droit à mon canapé dans mon
> antichambre, et elle passe en priorité.
> Topeu prioriti, envoyez Botox (marque déposée) de correction.
> Deux-trois coups de Systran, car chez moi, une trad. ne prend pas plus de
> dix nanosecondes, et c'est plus cher, mais le résultat est plus exquis,
> maousse tandanz.
> Vous en avez toujours pour votre argent.
> 
>> Vous croyez que le système de l'_Encyclopédie de l'Islam_ n'est donc >pas
> "scientifique" ?
> 
> Au fait, du chaud de vos Jeudz'O aoûtiens, voyez donc ce que Téraèdre
> islamise.
> Jean Ferreux (cf. le _Publi-Tcheur_ de Téraèdre Publishing, soit
> http://www.teraedre-publishing.com), a un site à fond vert, vert non point
> comme la couv' de la coll. complète d'_Hara Kiri_, mais vert comme... vers
> comme... ver...
> Allez, mangez des pommes !
> Pas du tout pour ça que Jean Koz et moi nous décarcassons.
> Il se trouve qu'une discussion eut lieu sur une liste ultra-correcte à
> propos d'édition et d'autoédition.
> Jean Ferreux participera au salon de _l'autre_ LIVRE (je vous le livre
> comme je le vois sur l'affiche bistre de ce machin un peu métèque, car
> interlope, cosmopolite et gai, sans exclure personne).
> Ce salon se tiendra du 5 au 7 novembre (on saucissonnera le 6 aussi, donc)
> à la Maison des métallos. J'aimante pour ce salon.
> Pourquoi ?
> Réponse dans un courriel distinct et non point sur cette liste
> typographique.
> C'est lacanien et mercantile.
> 
>> que, du fait de
>> l'avènement d'Unicode (et autres standards ISO), les conventions de
>> translittération qui sont celles des arabisants, par exemple, vont
> s'aligner
>> sur celles des slavisants
> 
> Tout le monde se ralliera à mon seul panache blanc.
> Le reste finira en bière. À sentir le sapin vosgien. Jeté aux chiens.
> Moi Tarzan Biguebrozeure, grand unificateur.
> 
>> c'est l'IPA (International Phonetic Alphabet), totalement
>> intégré à Unicode d'ailleurs - et dont *personne* ne se sert, sauf pour
>> indiquer la prononciation d'un mot,
> 
> Dix à douze ou ans de proximité du radiateur en hiver, de la fenêtre en
> été, au collège, en institution, puis dans les facs de Nantes, Strasbourg,
> Reims et Paris m'ont rendu aussi rétif que peu bretonnant (voire pas de la
> Bretonne, c'est dire). *Personne* est encore trop moi, je ne m'en sers
> surtout pas pour faire entendre un mot.
> 
>> Et ce constat demeure, ne vous en déplaise.
> 
> Mais l'huis aussi en convient. Il ne lui déplait pas.
> 
>> (*) Personne à l'ISO ou au consortium Unicode ne semble savoir d'où
>> vient le mot « caron », enfin personne ne semble convaincu par les
>> nombreuses étymologies populaires proposées.
> 
> C'est un ancêtre par les femmes de Macé-Scaron, qui avant l'oubli de
> Trébizonde (je n'invente rien, je lui avais vendu ma méthode, et son oubli
> se vend encore 14 euros pièce, et je touche encore 0,50 par ex. d'un
> séjour à Trébizonde, sa falaise, son port, son oubli. vendu), baillait aux
> corneilles, quai Voltaire. Il en vint à s'assoupir, ronflant doucement,
> zzzzzzzzz.
> Il bavait en ronflant, et mouillait sa cravate tchèque (à l'époque, hein,
> la mode était aux tchèques, et comme disait Poquelin : la comtesse, à
> travers la portière de sa caisse tchèque à porteurs, lui fit son noeud de
> cravate à la hâte vers les cinq heures). Elle détint. Il fallut la
> renvoyer vers la Bohème à toute blinde, avec un mot d'explication.
> Pendant très longtemps, toutes ces cravates furent qualifiées de
> zcaronnées.
> Puis, comme l'alpha et le beta ont fini par accoucher de zazas typotes
> hongroises (pas vrai, Gabor ?) et de bébés faisant leurs molles et moues
> et stillantes (n'est-ce pas, Gainsbar ? Et Savaryj ?), une opération de la
> Zsinte Szpirite fit que la marque des cravates à dezcaronner à l'absinthe
> nous revint bien plus, encore beaucoup plus vite en Harley qu'en béhème,
> telle que naturelle au galop, et Tchèque en turbo, s'il vous plait.
> Si cette histoire vous semble tendancieuse, c'est normal, la Tchéquie sera
> très tendance c'[t]oton' et l'ATypI sera en Praha. J'embarque la marquise
> dans ma Zscaron-Skoda, et zyva.
> À côté de ça, vos histoires de bielles d'Hispano-Suiza, d'entremets
> Francorusses dans le carter, de tires grécoromaines, de compet' automobile
> franco-espagnole, de contre et d'ut, on s'en rit. Ou plutôt riz (cf.
> l'enfilade _Chinoiserie_). ;-)
> 
> C'est toute l'histoire de la typo, des logos et du logos que je vous conte
> là, en Auguste (qui s'en remet aux abonnées absintes, comme on prononce à
> Montréal, et se glisse au page en trombone à cou lisse, comme nous disons
> à Paris).
> 
> 
> 
>